Françoise PETITDEMANGE
La liberté d’expression ?
La liberté d’expression
Pour qui ?
Michel J. Cuny et Françoise Petitdemange (moi-même)
en savons quelque chose...
depuis plus de 40 années !
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SOMMAIRE DE CETTE PAGE
1. Genèse de l'ouvrage "La Libye révolutionnaire dans le monde 1969-2011)" (Livre papier)
2. Genèse de l'ouvrage "La guerre coloniale et la contre-révolution en Libye (mars 2011-octobre 2013) (Livre électronique)
Ces deux ouvrages sont disponibles ici.
La Révolution et L’État des masses
(1969-2011)
qui faisaient peur aux États-nations,
c’est-à-dire aux États capitalistes,
instruments de la grande bourgeoisie
et de la finance internationale
Et si la Libye révolutionnaire (1969-2011)
n’était pas ce que les médias et l’opinion publique
veulent absolument croire et laisser croire ?
D’où cet ouvrage de Françoise PETITDEMANGE
sur la Libye, écrit à partir de documents arabes
traduits en français par des universitaires arabophones,
et non à partir de considérations approximatives...
Genèse de l’ouvrage (21 avril - 6 mai 2014)
“LA LIBYE REVOLUTIONNAIRE
DANS LE MONDE
(1969-2011)”
de Françoise PETITDEMANGE
Une France indigne
Lorsque Muammar Gaddhafi est venu à Paris, le 10 décembre 2007, des député(e)s du parti socialo-sioniste qui, somme toute, ne représentaient pas eux(elles)-mêmes mais le peuple français, se sont abaissé(e)s à contester, de la façon la plus éhontée qui soit, cette visite officielle. Que l'homme de la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire Socialiste, soit, à ce point, haï par le PSF (Parti Socialiste Français) en dit long sur l'appellation usurpée de ce dernier dont une furie, Ségolène Royal, née à Ouakam, au Sénégal, dans une famille de militaires et une Afrique colonisée, n'avait que le mot « dictateur » à la bouche.
Or, Muammar Gaddhafi était accompagné d’une importante délégation dont les personnes un peu averties savent qu’elle ne s’est pas déplacée - comme certaines cohortes occidentales - pour faire de la figuration. Muammar Gaddhafi, en tant que Guide de la Révolution, était et reste un symbole : non, il ne tenait pas le pouvoir entre ses mains, comme certain(e)s ignorant(e)s le disent et le redisent sans s’être renseigné(e)s le moins du monde avant de dire n’importe quoi.
Les médias à ragots n’ont pas hésité, quant à eux, à débiter les plus gros mensonges et à colporter les petites phrases, dont celle de la secrétaire d’État aux Affaires étrangères et aux droits de l’homme en exercice, Rama Yade, née à Dakar, donc venue, elle aussi, du Sénégal et d’une Afrique colonisée, phrase que, d’ailleurs, son ministre de tutelle sioniste, Bernard Kouchner, lui avait peut-être dictée… contre le Guide révolutionnaire libyen, avant de s’envoler pour Bruxelles. Or, une vidéo existe qui montre cette même secrétaire d’État serrant la main, le 25 juillet 2007, à celui qu’elle allait traiter, cinq mois plus tard, comme un sanguinaire, et arborant un sourire commercial, sous les regards de Nicolas Sarkozy, Claude Guéant et Bernard Kouchner (derrière le président), dans une riche Libye dont la France exsangue n’attendait qu’une chose : que le « dictateur » Muammar Gaddhafi signe de gros contrats. Mais l’accueil n'étant pas à la hauteur des sommes que la France en faillite voulait faire débourser au peuple libyen, le Guide révolutionnaire le plus démocrate de la planète et sa délégation ne se sont pas laissé prendre à ce jeu de dupes.
« El Gathafi parle… »
Quelques temps après sa visite officielle, durant laquelle les hommes et les femmes politiques, les plus ignorant(e)s mais les plus causant(e)s, s’étaient trouvé(e)s en dessous de tout, mon regard s’est porté sur les références d’un site : « El Gathafi parle… » que j’ai consulté avec beaucoup d’empressement.
J’y ai lu notamment un discours du Guide révolutionnaire sur l’Afrique, la Traite des Noir(e)s, la déportation vers les Amériques, et la mise en esclavage, qui avaient été décidées et mises en application par la grande aristocratie et la grande bourgeoisie occidentales, toujours réunies lorsqu’il s’agit, pour défendre leurs positions dominantes, de se dresser contre les peuples : si les rafles, déportations et exécutions des cégétistes, des communistes, des tziganes, des homosexuel(le)s, des Noir(e)s, des juif(ve)s ne sont pas contestables sauf à idéologiser l’histoire, qui s’aviserait de dire que ces étapes - razzias d’hommes, de femmes, d’enfants ; marches forcées, des villages de la Brousse vers les ports ; déportations, dans les cales des bateaux et d’un continent à un autre, de l’Afrique vers les Amériques, sans espoir de retour ; vente d’hommes, de femmes, de garçons, de filles, sur le marché aux esclaves, comme s’il s’agissait de bétail ; mise en esclavage et sévices de toutes sortes, infligés souvent jusqu’à la mort, à ces Africain(e)s - qui ont rendu le continent africain exsangue n’ont jamais eu lieu ? Et que l’on ne nous dise pas que c’était aux XVème-XVIème siècles !
Ceux qui exploitent le travail humain, sous toutes ses formes, à n’importe quel siècle, savent très bien ce qu’ils font et ce que ça leur rapporte…
« L’effet dominos », clamaient les médias de la haine
Après des mois et des mois de dénigrement occidental, médiatique et politique, dirigé contre la religion musulmane, contre les Musulmans et Musulmanes, en France et ailleurs, la Tunisie, l’Égypte étaient déstabilisées fin 2010 - début 2011, soit juste après la Côte d’Ivoire : ce qui s’annonçait comme une guerre impérialo-sioniste contre les pays arabo-musulmans de l’Afrique du Nord était présenté comme des révoltes de ces populations contre leurs chefs d’État. À voir… Car, « le printemps arabe » fut un printemps rouge du sang des peuples en Syrie et en Libye : les deux guerres colonialistes ont été lancées dans le même temps.
La Tunisie et l’Égypte se trouvant aux prises avec toutes sortes d’accapareurs du pouvoir laissé vacant, la Syrie et la Libye étaient, au cours des mois de février et de mars, déstabilisées puis en guerre contre les exilé(e)s libyens et syrien(ne)s et les bandes armées d’Al Qaïda derrière lesquel(le)s se dissimulaient les forces occidentales. La guerre revancharde est alors lancée par le président de la république, Nicolas Sarkozy, demi-juif (par sa mère) mais 100 % sioniste, et son mauvais conseilleur, Polichinelle dit Bernard-Henri Lévy, né à Béni Saf (dans l'Algérie colonisée), 100 % juif et sioniste, qui, lui, n’a jamais été élu par qui que ce fût et dans quelque fonction que ce fût, et qui s’est, ensuite, vanté de tirer les ficelles de la marionnette Sarkozy : étrangement… c’est le 19 mars qu’est déclenchée l’intervention militaire de la coalition occidentale contre le peuple libyen. Or, cette date renvoie à la signature des accords d’Évian, le 18 mars 1962, et au cessez-le-feu officiel, le 19, qui marque la fin de la guerre coloniale de la France contre l’Algérie et de la colonisation.
S’est agrégé, à ce duo Sarkozy-Polichinelle, David Cameron, juif et sioniste lui aussi. Et puis le détenteur du Prix Nobel de la Paix… Barack Obama, qui, muni de ce prix, n’a pas hésité à donner les ordres nécessaires pour détruire le pays africain qui, en 42 ans, s’était considérablement développé tandis que les pays occidentaux sombraient dans ce qu’il faut bien appeler… une sorte de sous-développement. Il n’est qu’à voir l’état des infrastructures et les conditions de chômage, de travail et d’existence d’une partie de la France pour comprendre que le terme n’est pas exagéré.
Muammar Gaddhafi ?
Parce que cette guerre coloniale en Libye apparaissait comme un mensonge de plus, vendu à la population française sous l’appellation : « Opération Protecteur Unifié » prétendument destinée à protéger le peuple libyen contre le « dictateur », le « fou sanguinaire », Muammar Gaddhafi, qui faisait tirer sur « son peuple », j’avais ouvert un blog qui n'était ni prévu ni titré pour cela mais dans lequel j’ai d’abord publié des commentaires, véritables articles rédigés à partir de l’actualité libyenne décrite par le journal « Le Point », puis des articles que j’ai rédigés et publiés directement.
Au cours de ce travail, m’étant d’abord laissée entraîner par la dichotomie qui paraissait partout : « les partisans de Kadhafi » et « les adversaires de Kadhafi », j’avais, par la suite, lu ou entendu une phrase de Muammar Gaddhafi, un rien moqueur, disant : « Il y a des personnes qui parlent des “partisans” et des “adversaires” de Kadhafi. » À partir de cette déclaration du Guide, j’ai pensé qu’il y avait sans doute beaucoup d’éléments qui échappaient à ma compréhension de ce qu’était la Libye révolutionnaire.
Lire et Écrire…
Le 14 juillet 2011, je décidais de travailler sur le sujet.
Le 20 octobre 2011, Muammar Gaddhafi, Libyen, Arabe, Africain, un... être humain, était la proie d'une horde hurlante : frappé, insulté, écorché vif par quelques individus qui, se trouvant en service commandé par les chefs occidentaux, croyaient humilier le Guide révolutionnaire, n’ont fait que s’humilier eux-mêmes et à jamais devant l’Histoire, sous l’œil de leurs propres téléphones portables. Sans lui, peut-être, cette horde n’aurait jamais eu ces téléphones ! De même, certains de ces individus indignes n’auraient-ils jamais pu faire des études ! Le lynchage d’un homme, suffisamment médiatisé pour ne pas échapper aux yeux de quiconque, n’a pas ému la moindre personne digne de ce nom de la FIDH (Fédération Internationale des Droits de l’Homme) et d’autres ONG de ce type. Qu’un animal eût été traité de la sorte sous l’œil des caméras, aussitôt des membres de la SPA (Société Protectrice des Animaux) seraient montés au créneau pour dénoncer une telle barbarie. Mais ce n’était qu’un être humain...
Le 3 décembre, soit six semaines après la mort du Guide révolutionnaire qui avait tout donné au peuple libyen, jusqu’à sa vie, je commençais l’écriture du livre sans savoir que ce travail allait me faire découvrir un groupe de jeunes hommes déterminés, un pays, un peuple, un Guide, un continent, un monde tout à fait à l’opposé de la propagande déversée par les médias occidentaux. Au fil du temps, j’ai lu les ouvrages déjà publiés sur la Libye, sur Muammar Gaddhafi, et puis j’ai découvert des documents d’époque. Le 3 décembre 2013, l’essentiel de l’écriture était réalisé. Le 31 mars 2014, le livre était fini. Restait à préparer son édition.
Pour l’heure, il est à l’imprimerie.
Une plume libre
Il ne faut pas compter sur moi pour faire de l’Histoire de « La Libye révolutionnaire dans le monde (1969-2011) » une histoire idéologisée conforme aux clichés, aux schémas de la pensée occidentale. Les lecteurs et lectrices qui nous connaissent, Michel J. Cuny et moi, et qui lisent nos ouvrages depuis des années, le savent : les documents font foi. D’où l’impossible retentissement dans les médias français. « Nulle n’est prophétesse en son pays » : je sais déjà que ce livre sera, comme les autres, davantage lu à l’étranger qu'en France. Hélas !...
Je suis allée chercher les premiers exemplaires du livre à l’imprimerie le vendredi 16 mai 2014, au matin. Très vite, un exemplaire est parti, le lendemain 17 mai, au Japon, avec d’autres livres écrits en commun avec Michel J. Cuny ou par Michel J. Cuny, chez l’un de nos lecteurs assidus. Un autre exemplaire est parti vers Luc Michel et son équipe, en Belgique. Un autre est chez Edmond et Marcelle Jouve, à Paris ; Edmond Jouve, professeur émérite de droit international.
Par ailleurs, le livre fait son chemin auprès de nos fidèles lecteurs et lectrices en France, dont beaucoup ont un nom qui vient d’ailleurs... Des militants et des militantes de base, fidèles au communisme et à l’histoire de la Confédération Générale du Travail, ou, plutôt, fidèles à leurs idées : des hommes et des femmes qui pensent, qui parlent, qui agissent pour un monde sans exploitation de l’être humain par l’être humain ; pas des carriéristes. Font aussi partie, de notre lectorat, des membres du Mouvement de la Paix, fidèles à leur engagement.
Dans ce monde où certains chefs d’État s'entendent comme larrons en foire pour faire la guerre, ici ou là, pour renverser des régimes qui ne font pas leurs affaires, pour imposer des dictatures bourgeoises à la place des démocraties populaires, la corruption de leur pensée, de leur parole et de leur action est à la mesure de leurs fréquentations. Nul étonnement à avoir devant l’enrichissement des un(e)s et l’appauvrissement des autres, devant l’endettement à l’échelle d'un pays, d’un groupe de pays, d’un monde occidental dorénavant aux abois. Les peuples ne veulent pas des fausses démocraties, des économies dont ils ne recueillent que des miettes : seules les politiques agressives, précédées d’une campagne médiatique appuyée sur le mensonge, accompagnées de l’arsenal militaire le plus sophistiqué, et suivies du chaos le plus destructeur, peuvent avoir raison de la défense d’un peuple, comme en Libye. Mais alors, les chefs d’État qui ont pratiqué, qui pratiquent, qui pratiqueront ce type de politique finiront dans les poubelles de l’Histoire.
Françoise PETITDEMANGE
21 avril-6 mai 2014
La guerre occidentalo-golfico-sioniste...
pour protéger le peuple libyen
Genèse de l’ouvrage (10-14 août 2016)
“LA GUERRE COLONIALE
ET
LA CONTRE-RÉVOLUTION
EN LIBYE
(mars 2011-octobre 2013)”
de Françoise PETITDEMANGE
Parce qu'il y a un début dans tout...
Dès le début de la guerre coloniale et de la contre-révolution en Libye, en mars 2011, j’ai rédigé, ainsi que je l’ai écrit ci-dessus, dans “Muammar Gaddhafi ?”, des textes que j’envoyais au journal en ligne Le Point.fr, sous la forme de commentaires : ceux-ci ont paru avec ou sans modération.
Cet ouvrage “La guerre coloniale et la contre-révolution en Libye (mars 2011-octobre 2013)”, rassemble les 197 textes écrits, au jour le jour, durant les bombardements, et puis, après l’assassinat du Guide révolutionnaire, lorsqu’il s’est agi de voir ce que les prétendus rebelles, et autres mécontent(e)s d’un régime qui ne leur faisait payer ni l’eau, ni l’électricité, ni le gaz à usage courant, qui finançait leurs études, en Libye ou à l’étranger, et qui leur octroyait des prêts sans intérêt (selon les préceptes de la religion musulmane) lorsqu’ils-elles voulaient s’acheter une voiture ou autre objet, etc., étaient capables de faire, une fois un semblant de pouvoir remis entre leurs mains par les bombes étrangères des ex-pays colonisateurs de la Libye…
Plusieurs questions se posent… Qu’ont fait de leur pays les prétendus révolutionnaires qui n’étaient, en réalité, que des contre-révolutionnaires, plus ou moins manipulés par les chefs des États français, britannique, états-unien et par leurs services secrets ?... Qu’ont fait de leur pays natal les revenants qui avaient fui, dans les années 1980, juste après la création de la JALPS (Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire Socialiste), c’est-à-dire de l’État des masses, de la démocratie directe, pour se vendre au plus offrant, la CIA, notamment… Il est clair que ce sont principalement ceux et celles qui ont fui le pouvoir du peuple et qui, donc, n’ont contribué en rien au développement de leur pays, durant les 42 années que couvre l’époque révolutionnaire (1969-2011), qui ont fait détruire la Libye. Ces revenants, nostalgiques de l’ex-monarchie du roi fantoche, Idris 1er, ou bourgeois enrichis à l’extérieur grâce à leur trahison, n’ont fait que se venger du peuple libyen.
Non seulement ils ont trahi leur pays mais ils se comportent en irresponsables. Tels, qui ont rêvé de détenir le pouvoir entre leurs seules mains, n’ont su qu’en faire et ont fui devant le chaos qu’ils ont contribué à semer… Ils se sont ridiculisés à jamais au regard du peuple libyen et des autres peuples du monde.
Françoise PETITDEMANGE
10-14 août 2016
2018... Le peuple libyen ?